Première guerre mondiale 1914 – 1918
Les causes de cette guerre sont bien connues : l’Allemagne, ayant déclaré la guerre à la France et voulant la battre plus rapidement, envoya le 31 juillet 1914, un ultimatum à la Belgique, lui demandant le libre passage de ses troupes au travers de notre territoire. La fière réponse du roi Albert réduisit à néant les prétentions de nos voisins. La mobilisation générale des classes 1900 à 1913 fut déclarée dans la nuit du 31 juillet au 1er août, la classe de 1899 fut mobilisée 3 jours plus tard.
28 soldats furent rappelés sous les drapeaux. Il s partirent gaiement en disant qu’ils seraient absents quelques jours seulement…
Voici la liste de tous nos soldats:
1er Chasseurs à pied : Baudet Jules, Boudin Gaston, Decocq Achille, Dumont Isidore, Guignet Antoine, Henriet Fortuné, Lagneaux Ernest, Lagneaux Vital, Mol Fernand, Philippaux Adrien, Seret Dominique, Thays Jules, Vigneron Louis (caporal)
3e Régiment d’Artillerie : Boudin Aurélien
1er Régiment de Ligne : Mathys Edmond
1er Régiment des Carabiniers : Boudin Arthur, Goffaux Armand (caporal),
Bataillon du Génie : Wauthy Emile
13e Régiment de Ligne : Rucquoy Auguste
9e Régiment de Ligne : Rucquoy René, Aubry Edmond, Dupriez Louis, Prignon Eugène, Vandeloise Jules
6e Régiment de Ligne : Beaithier Léon, Boudin Vital, Lagneaux Henri (sergent), Bultot Henri (capitaine commandant)
Dès le 5 août, une partie des hommes restés ici furent incorporés dans la garde civique. Vêtus de sarraus en toile bleue, une cocarde tricolore au chapeau ou à la casquette, armés de fusils les plus disparates – tenue 1830 ressuscitée – ils étaient l’objet des railleries des petits et des grands…
Ces hommes, placés au carrefour des routes aux différentes sorties du village, Couronne, Saint-Jacques, Tilleul, chapelle Saint-Hubert, avaient pour mission d’arrêter les personnes étrangères à la localité et de leur faire exhiber leur carte d’identité. Cette surveillance était renforcée la nuit. La population fut invitée à déposer les armes qu’elle détenait à la maison communale. Elles furent, plus tard, enlevées par les Allemands.
Extrait de l’histoire de Villers-Perwin, Valmy Gossiaux